6 janvier 2015

Un Musée "Autrefois l'école" au Tréport


L’ AMICALE des anciens élèves de l’école LDM du Tréport est à la recherche de tout ce qui porte sur la vie de l’école d’hier  à aujourd'hui.

L’histoire de l’écolier, du maître et de la maîtresse, la décoration à travers le quotidien à l’école.
Photos de classes, objets, cartes, plumiers, cartables, trousses, cartes pédagogiques etc…
Lors du musée éphémère qui s’est tenu en octobre 2014- du 11 au 19-
vous avez été nombreux à démontrer votre sympathie et vos encouragements pour ce projet, alors continuons la route ensemble.
Un grand merci à tous les anciens élèves qui se sont manifestés pour des dons (trousse -osselets, cartable, ouvrages).  Mais cela n’est pas suffisant, il nous faut obtenir des locaux, grandir
et nous enrichir de mobilier, d’ objets, etc…


Inscrire au patrimoine du Tréport, un musée durable sur l’histoire  de l’école d’hier à aujourd’hui tel est le but de l ‘Amicale pour les années à venir, 
soutenez ce projet afin qu’une classe  soit attribuée à l' Amicale et parlez-en autour de vous.  





Si vous souhaitez participer d'une manière ou d'une autre à la mise en  œuvre de ce grand projet 
faites vous connaître et contactez nous rapidement.
E-mail : amicale.anciens.eleves.76470@gmail.com





21 février 2014

Les Bains de Mer à la Belle Epoque

   ZOOM sur .....
    Les BAINS de Mer ,
                        toute une Histoire!   

En France, la mode des bains de mer s’implante d’abord sur la Côte d’Albâtre à Dieppe, en 1812, où la duchesse du Barry aime à se rendre. Trouville, sur la Côte Fleurie, bénéficie d’une correspondance régulière avec les trains de Paris et se développe à partir de 1847.
La station balnéaire de Cabourg est fondée par Durand Morimbeau en 1853, Houlgate par Victor Deslise en 1854 et Villers-sur-Mer par Félix Pigeory en 1856. Les aristocrates britanniques établissent leurs lieux de villégiature dans différentes régions et font construisent de somptueuses villas sur les côtes françaises. Ainsi la station de Dinard en Bretagne.
 La Baule sur le littoral atlantique des Pays de la Loire, Arcachon en Aquitaine et son établissement de bains de mer fondé en 1823. Napoléon III et l’impératrice Eugénie, gagné par la vogue des bains de mer, font construire un palais à Biarritz qui, dès lors, devient la station des têtes couronnées de toute l’Europe.
A la Belle Epoque, certaines de ces destinations sont délaissées au profit de la Côte d’Azur. La station du Touquet, créée en 1894 par le Français Jean-Baptiste Daloz (1800-1885) et le Britannique John Whitley, reste la station de l’élégance jusque dans les années 1930.  

Les bains de mer furent d’abord  thérapeutiques  comme les cures thermales en montagne, puis l’immersion thérapeutique dans l’eau de mer devint un plaisir mondain pour l’aristocratie recherchant les bienfaits de l’eau de mer ainsi que pour la beauté des paysages marins. Par la suite si la mode n’est pas encore au bain de soleil, la pratique de la nage se répand. Le bain de soleil, sous l’influence américaine arrive dans les années 1920 sur nos cotes, le développement du réseau ferré et la création des congés payés mettent en place la popularité des bains de mer et c’est alors que les plaisirs de la plage vont être associés aux vacances.

L’histoire du maillot de bain suit cette évolution, d’abord la tenue de bain est une copie à peine moins couvrante que les vêtements quotidiens, la natation et le bronzage n’étant pas de mise, peu à peu la plage libère le corps et le maillot de bain devient de plus en plus court et collant, souvent rayé de bleu de blanc, il donne de plus en plus de liberté de mouvement et de surface au soleil ; il deviendra avec les progrès textiles une seconde peau… de plus en plus moulante et minuscule.

   

L’histoire du Tréport et des Bains de Mer (Extrait du livre  d’Hubert Devismes librairies locales)

Prendre un bain de mer en tenue d’Adam ou  d’Eve commence à être indécent en 1835. Une ordonnance s’est imposée et un règlement de la police des bains a vu le jour. (18 Mai 1847)
Tous les guides baigneurs et agents de police sont sous les ordres d’un gérant.
Les guides baigneurs sont tenus de porter un chapeau ciré uniforme sur lequel sera inscrit « guide baigneur Tréport ». Leur traitement  (0,50) est soumis au nombre de bains qu’ils donnent et ils n’ont le droit d’exiger aucun salaire pour un emploi en dehors de leurs bains.

Les guides-baigneurs seront seuls admis à conduire indistinctement dans l’eau les personnes des deux sexes. Il est expressément défendu de se baigner nu.
Chaque tente (tarif 0,25) est agrémentée d’une petite glace, d’un baquet ; pour les hommes en complément est prévu un tire-botte.

Tout est payant : Costume complet (0,50) , peignoir (0,15) caleçon (0,10) serviette (0,10), bonnet (0,10) etc…
Si l’on parle chiffres en 1847 et plus… on peut lire :
1848  6091 bains  /  1849  8969 bains / 1850  16606 bains – le succès bien présent d’années en années.
D’où l’autorisation en octobre 1850 d’une construction de pavillons sus nommés « l’établissement de bains ».
Pavillons fixes, alors que les cabines mobiles doivent être enlevées tous les ans au mois d’octobre.

En 1852, le Maire Alexandre PAPIN aura le plaisir d’inaugurer le tout premier « Casino » qui en fait n’est qu’un abri confortable où les personnes de qualité peuvent s’ abriter , avoir une table et quelques chaises, voir jouer du piano et lire. Ce qui engendre un nouveau règlement et des nouveaux tarifs, bien entendu.
Le boom économique ne se fait pas attendre
-          en 1851 le nombre de bains est passé à 17900, puis en 1856 à 23 000.

Mais, la ville de Dieppe n’est pas loin, reliée par le train à Rouen et à Paris elle séduit.  Le Tréport devra attendre 24 ans pour voir le premier train arrivé en provenance d’Abancourt.

Les années 1854-1855 marquent l’engouement pour les bains et présentent de bons résultats. Un médecin est nommé « médecin et inspecteur des bains de mer »,  la composition du personnel bien plus adaptée (gestion, surveillance, direction administrative, service des bains, guides baigneurs).  En 1856, les bains de mer représentaient 30 % des recettes de la ville ; pas négligeable pour l’époque et pour l’avenir. C’est le début du thermalisme et des bains chauds.

Suit en 1932 l’ouverture de la Frégate au Tréport et le vote des congés payés en 1936

Elégant édifice avec bureaux, buvette, magasins, cabines de bains et terrasses,  parfaitement intégré au paysage en bordure de mer. Le Casino était déjà beau, mais pour l’époque cet établissement de bains modernes s’imposait d’où son nom évocateur « La Frégate » dû au vieux port normand d’où partirent tant de navigateurs à la conquête des nouveaux mondes.  Pas moins de 200 cabines en ciment armé dont 4 avec baignoires pour bains chauds.  La Frégate rythmera jusqu’en 1939 la vie de la plage, en 1939-1940 les baigneurs commenceront à partir se baigner « ailleurs ». 
Puis, vint la réquisition de La Frégate en août 1940 …par l’armée allemande pour être ensuite rasée comme le Casino au 1er octobre 1942. 

Si cette rétrospective sur l’histoire des bains de mer au Tréport
vous a plu, vous pouvez compléter ce récit en parcourant le livre d’Hubert Devismes
Que l’on trouve dans les librairies du Tréport.
Un bel ouvrage qui fait parti du patrimoine du Tréport !  
   


Pour le plaisir des yeux, quelques photos

  
 

Ce sujet vous passionne, vous souhaitez en savoir un peu plus, alors connectez vous entres autres aux sites suivants :
  1. http://www.le-petit-manchot.fr  (histoire du maillot de bain)
  2. http://www.laboiteverte.fr   (article des cabines de bains mobiles) 
  3. http:// un-certain-regard.eklablog.com  (histoire des maillots de bain) 
et si vous avez de vous amuser sur l'air de la Belle époque  ; alors cliquez vite sur les liens suivants et découvrez les quiz Belle Epoque :    http://www.quizz.biz/quizz-578461.html  et http://www.quizz.biz/quizz-578711.html


     Merci à vous de votre visite sur notre blog et au plaisir de vous
retrouvez pour un nouvel article . 

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13 janvier 2014

Mais qui êtes vous donc Monsieur Devingt ?

Nous vous proposons en ce tout début d'année de faire connaissance avec un auteur dont les écrits portent sur le roman policier, le polar, le thriller pour les adeptes .

C’est un homme discret, certes, mais un écrivain à succès qui a su avec sa plume et son imagination faire naître des personnages attachants, les faire vivre en Normandie en références à ses souvenirs personnels et à son vécu.  Des histoires passionnantes racontées et mises en scène avec brio. 

Nous remercions  chaleureusement  Monsieur Pierre Devingt qui a bien voulu se prêter  au jeu de l’interview  et qui a ressorti sa plume, rien que pour nous .  Un échange très convivial , sincère et sympathique.   

Mais qui se cache derrière Pierre Devingt ? 

Un ancien élève du Tréport pour commencer et un tréportais d’origine.  Il a bien connu et fréquenté les gens de la mer.  Ses études et sa vie  professionnelle l’ont mené en région parisienne et à Granville où il réside . Il se consacre aussi à la photos.  Mais, c’est aussi et depuis fort longtemps un écrivain .  Voici le retour de notre interview consacré à cet auteur qui mérite le détour.

1)Qui êtes vous donc Monsieur Devingt

Je suis né à Brunville sur mer, mais je suis arrivé au Tréport à l’âge de 1 an et j’y suis resté jusqu’à l’âge de 20 ans, lorsque j’ai du partir (à regret) pour raisons professionnelles. Jusqu’en 1942 nous habitions à la villa « Bellevue », tout en haut de la route de Dieppe et ensuite au n° 139, tout en haut de la rue Suzanne. Excellent pour la marche à pied !!! Avec mes frères et ma sœur nous pouvions « descendre » à l’école sans changer de trottoir !… Rassurant pour nos parents.

2) Avez-vous quelques anecdotes, souvenirs d’enfance, de jeunesse à nous conter, afin de mieux vous connaître ?

    A l’école de garçons, c’est M. Delapierre  qui était directeur.  Puis, au Cours complémentaire, dont les classes se tenaient dans le bâtiment « Ecole de filles », c’était Melle Ducros (sévère, mais bienveillante). Je me souviens qu’à quelques unes, quelques uns dont je faisais partie, elle nous avait fait découvrir son meuble « électrophone », dans son appartement !!! Cela m’avait impressionné.   

     Autre souvenir : Pendant la guerre, lorsqu’il  y avait des « alertes au bombardement » tous les élèves descendaient à l’abri dans les souterrains creusés et aménagés en longs couloirs sous l’immeuble. Une trêve pour nous aux leçons d’arithmétique ou de grammaire !!!   Plus tard, au cours complémentaire, vers la fin de l’année scolaire où la surveillance se relâchait un peu . Au cours d’un après-midi nous étions quelques uns (quelques unes ?) à transgresser les instructions de la directrice et, l’un d’entre nous ayant « trouvé » la clé, nous étions entrés dans les souterrains et, par l’escalier en colimaçon, poussiéreux et  envahi de toiles d’araignées, nous étions montés jusqu’à la sortie, genre guérite, qui se  trouvait près de l’entrée du cimetière.L’aventure du jour !!! 

3) Avez-vous gardé des contacts  de jeunesse  et  avez-vous fréquenté l’Amicale des Anciens Elèves du Tréport ?

     J’ai gardé quelques contacts (très épisodiques) avec deux très bons copains, Jacques Viarre et Serge Courde.  Mais je me souviens bien d’autres élèves. J’ai fréquenté l’AAET, surtout la bibliothèque (j’ai toujours aimé les livres…) et j’ai joué dans une pièce de Molière, montée par l’AAET, Le médecin malgré lui, je crois


4) Votre parcours professionnel, vous a t-il aidé à devenir un écrivain ?

     Non.  Mais j’étais déjà « homme de lettres » puisque j’ai fait ma carrière à la POSTE !!!  D’agent d’exploitation, j’ai terminé au grade d’Inspecteur central. Comme M.Boisson qui était  maire du Tréport à l’époque et qui m’a beaucoup appris.   Fin de l'interview. 


Découvrez ci-après les récits édités 
par les Editions Charles Corlet , la Fnac, ainsi que sur Amazon.


La parution du récit « Les Trépassés du Tréport » remonte à 2005. Pierre Devingt en a d’ailleurs assuré la promotion en décembre 2006 accompagné d' écrivains locaux comme Messieurs B. Garraud et J. Maes, tout aussi talentueux et que nous vous ferons découvrir ultérieurement. (Voir l'article paru dans le bulletin mensuel du Tréport n°63 - 2006).   


                                                 
Les Trépassés du Tréport   

Un récit vrai, qui dans le détail nous décrit Le Tréport. Son quotidien à travers la vie maritime, les hommes , ses pêcheurs, l'amitié, la tournée au café du coin, les amis et les ennemis. Qui n'en n'a pas, directement ou accidentellement dirons-nous. Toute l'histoire réside dans cette interrogation.
Ce récit est fascinant, dynamique, à rebondissement et ce jusqu'à la dernière page. Pierre Devingt en véritable tréportais dépeint cette petite bourgade avec beaucoup de sensibilité, de souvenirs, de vécu et de passion.  Nous ne vous en dirons pas plus, sinon que ce livre est très prenant et que le suspens est au rendez-vous. 
Voici le résumé : Une petite ville de la côte normande avec ses falaises blanches, sa plage et son casino. Un port pittoresque où les bâteaux s'agglutinent au pied de l'église Saint Jacques : le Tréport. La bénédiction de la mer enjolive l'été frais et lumineux. Et l'hiver venteux s'anime grâce au joyeux va-et-vient des pêcheurs. Dans ce petit coin tranquille, Julie et Charly mènent une vie paisible. Du moins en apparence, car Charly cache un lourd secret....

Autre récit . Un Normand dans le chnouf

Roman policier et d'aventures dont les héros sont des trafiquants de drogue.
Résumé : Ils sont montrés sous un jour peu habituel : humains, attachants et le lecteur plonge dans leur monde où "bientôt dans quelques heures, la gaieté estivale reprendra ses droits et ou les enfants joueront sur le sable, innocents, sous les regards bienveillants de leurs mères. La nuit, le jour. Deux mondes différents se succèdent. Le mal, le bien, la vie, il vaut mieux quelquefois ne pas savoir ce qui se trame autour de nous".   Tout à fait dans l'ère du temps. On en redemande Monsieur Devingt ...

 

Une photo prise par Pierre Devingt que vous pourrez  
retrouver parmi d'autres  au Club Photos de Granville.




Voici l'extrait de l'article paru en 2006 dans le bulletin municipal du Tréport
Dédicaces à l'office du tourisme du Tréport 
avec  Bruno Garraud et Jérôme Maes.


et 


2000-2013/Pierre Devingt  co-organisateur du  Salon du livre de Granville (Manche).
L'invitée du salon , une femme-amiral .  Cette rencontre va t-elle faire naître un nouveau roman Monsieur Devingt ? Affaire à suivre.....



Vous êtes un ancien élève de l'école LDM, vous avez bien connu Pierre Devingt, 
alors faites nous le savoir. Il appréciera votre témoignage.
Vous avez la possibilité de laisser un commentaire en cliquant 
sur le lien aucun commentaire.
Merci à vous  -  



5 décembre 2013

DESIRELESS

 REGARDS sur                         



Véritable phénomène médiatique des années 1980 avec son look surprenant voire dérangeant, Désireless (de non vrai nom Claudie Fritsch) est une chanteuse française. Succès international avec une seule chanson,  en français de surcroît et qui est encore aujourd’hui dans les esprits et dans les bacs  « Voyage..Voyage… » .
 Mettre à l’honneur cette star qui  a bien voulu se prêter au jeu de l’interview que l’Amicale des Anciens Elèves du Tréport de l’école LDM lui a  lancé, est vous le pensez bien, un  immense plaisir.  Vous allez découvrir quelques anecdotes et indiscrétions sur son vécu et ses souvenirs d’enfance au Tréport.

La petite Claudie est arrivée au  Tréport dans les années 1956, elle avait 4 ans.
Elevée par sa grand-mère, elle demeurait Rue du Foyer  et au bout de sa rue dit-elle  « j’avais l’habitude de jouer à la marelle et  je pouvais voir la mer et le phare. (en souvenir de cette enfance, elle a d’ailleurs écrit une chanson « au bout de ma rue » ).

Le Tréport reste pour Claudie un endroit merveilleux. C’est là qu’elle a appris à aimer la nature, le ciel et la mer. Sa maison reste à tout jamais, la maison de ses grands parents, une ambiance familiale et chargée d’amour.  Un fait surprenant qu’elle nous raconte dans son interview : « nous n’avions pas de cabine de plage, mais je me souviens que nous descendions faire sécher les drap sur la plage de galets…. » On imagine très bien ce tableau, qui aurait pu  être mis en scène par des peintres impressionnistes.

Claudie figure dans le listing de l’école LDM 15 Rue Suzanne. Ecole qu’elle a fréquentée jusqu’à l’âge de 12 ans environ. Elle nous raconte avoir eu deux amis garçons, qui vont se reconnaître forcément : Daniel  et Patrick.  De véritables amis qu’elle ne peut voir que très rarement du fait de sa vie trépidante et de son emploi du temps chargé. Mais, raconte t-elle ….

« Je me souviens des promenades sur les falaises, des longues journées passées à la plage, de la cueillette des moules et de la pêche aux crevettes, du camion de lait qui passait tous les matins, de mon ami Daniel qui sifflotait un air toujours le même en passant devant notre porte…de la marchande de poissons qui passait dans la rue avec sa charrette, des pêcheurs sur les trottoirs qui raccommodaient leurs filets… »  

Une vision de la vie tréportaise que l’on retrouve aisément à travers les cartes postales de ces années là.

Claudie est née un 25 décembre, le jour de Noël. On pourrait supposer que c’est un jour « difficile » la hotte du Père Noël étant déjà bien chargée, les anniversaires pouvant être « oubliés ». Mais  non dit-elle : « c’est  magique ». Un anniversaire rempli de bonté et d’amour …….

A quel moment, Claudie est devenue « Désireless » ?

Le hasard, le destin, en tout cas, il a bien fait les choses. Après des cours de stylisme, Claudie se lance dans la mode, elle a 20 ans. Elle lance d’ailleurs sa propre collection « Poivre et sel ».

C’est dans les années 80 qu’elle commence à s’intéresser à la chanson. La rencontre avec Jean Michel Rivat lui permet de sortir de l’ombre. Elle créée et intègre le groupe Air 89. Un premier single sort. L’année 1986 s’avère la  bonne, tout s’accélère. Claudie se lance dans une carrière solo et devient « Désireless  (sans désir-  en anglais) ».
 Il est vrai que son personnage androgyne et froid surprend. Habillée de noir (ce n’était pas encore dans l’ère du temps ) et dotée d’une coupe de cheveux en brosse, avec un premier 45 tours qui décoiffe tous les hits parade. Inattendu, inopiné.

Le succès est au rendez-vous en France, mais aussi et surtout à l’étranger. 1987-1989 : « Voyage, Voyage » décrochera la première place des classements musicaux dans de nombreux pays d’Europe comme l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la Grèce, l’Urss, l’Italie, la Norvège, le Pays-Bas, la Yougoslavie et même Israël. Un véritable tsunami musical. On peut le l’évoquer  ainsi aujourd’hui .

Suit en 1988, un autre succès avec « John »  moins virulent, mais bien présent en France et ailleurs.  Trois années de promotion, de concerts où Désireless, peaufine son style, sa musique. Dans les années 1990, elle met une parenthèse à cette vie musicale, la naissance de sa fille Lili lui permet de faire une pause avec le show-business. Elle s’installe dans la Drôme provençale, la nature qu’elle affectionne particulièrement fait partie de sa vie quotidienne.

Après diverses rencontres musicales, les années 2000 vont lui offrir une tournée acoustique avec son album « Un brin de paille ». Désireless change également de look, un crâne tondu et d’amples robes colorées. C’est une autre période de sa vie d’artiste qui se dessine et qui va la conduire en Estonie, un tour d’Europe et un retour sur Paris. 

Les années 2007 lui font un clin d’œil sympathique, elle participe pendant 3 ans à la tournée RFM Party 80 et sort un album à  la suite. Une belle aventure, de belles rencontres dira t-elle.
S’en suivra  d’ailleurs en 2012, le film Stars 80 consacré à cette tournée. Un immense succès. 

Sa soif de créativité et d’indépendance fait qu’en 2010, Désireless, reprend le chemin des studios. Sa collaboration avec Alec Mansion ( ex- Léopol Nord)  fait qu’elle sort  en 2011 son album « L’expérience humaine ». Une étroite collaboration avec plus de 576 producteurs particuliers (internautes qui croient toujours en elle)  qui lui font confiance.  

En 2012, la rencontre avec Antoine Aurèche  lui offre l’opportunité  de sortir « L’œuf du Dragon ». 2013 est une année « bonheur » pour cette chanteuse, qui donne, et partage son énergie avec un grand nombre d’artistes qu’elle croise lors de diverses représentations en France et bien au-delà des frontières. 2014 portera entre autres, la sortie de son tout nouveau album sur lequel elle travaille actuellement et de nombreux concerts partout en France.

Si vous avez apprécié cette belle histoire,  si vous êtes fan de Désireless ou bien si vous  avez envie de découvrir encore plus cette artiste, connecter vous au site ou cliquez sur ce lien vous serrez dirigé vers  http://www.quizz.biz  . L’ Amicale (sous le pseudo Adèle) a mis en ligne, un quiz (tapez dans le carré blanc : Desireless et cliquez sur la croix ) . 

Désireless vous donne également rendez-vous sur son site cliquez sur le lien suivant  : www.desireless.net. 
Vous pourrez aussi  écouter ses chansons en vous connectant à http://www.youtube.com/warch

L’Amicale des Anciens Elèves du Tréport tient à remercier tout particulièrement Désireless pour son accueil, sa volonté à dialoguer et à nous conter ses souvenirs du Tréport et quelques anecdotes sur sa vie d’artiste. 

Nous lui souhaitons, avec un peu d’avance, un « Joyeux Noël » et une « excellente Année 2014 ».  Découvrez le cadeau que  Désireless fait à l’Amicale ….


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30 octobre 2013

Mais qui est Eric Frechon ?



Eric Fréchon est un chef cuisinier normand, né en 1963, élevé au Tréport, il n’a jamais pu oublier ses racines normandes.   Il a d’ailleurs débuté comme saisonnier dans un restaurant du bord de mer. Il découvre l’univers de la restauration, le contact de la clientèle, l’atmosphère et décide de passer son BEP à l’école hôtelière de Rouen.

Cette voie prise, son diplôme obtenu il entre à 17 ans comme commis à Paris à la  « Grande Cascade ». Il poursuit à la Tour d’Argent en tant que second et termine son parcours initiatique dans les années 1990 -  au Crillon où il obtient le titre du Meilleur  Ouvrier de France.

Un bel exemple pour les jeunes de son époque et une belle image pour Le Tréport et la Normandie.

Son service militaire accompli, il part deux ans en Espagne pour découvrir la cuisine méditerranéenne. Mais c’est  à  Paris qu’il s’imprègne d’un certain savoir-faire notamment à l’hôtel Crillon  aux côtés de Christian Constant.  Les prémices d’une belle carrière….

Les  bistrots gastronomiques sont en vogue, Eric Fréchon veut jouer sa propre carte, il se  lance dans l’ouverture d’un restaurant bien à lui « La Verrière » près des Buttes Chaumont  à Paris. C’est un succès, une solide expérience.

Toutefois, la direction d’un des fleurons de l’hôtellerie française le contacte et le fera changer d’avis. Il revient en 1999, comme Chef des cuisines au Bristol. C’est une grande aventure qui naît pour lui et qui n’est pas prêt de s’arrêter.  En 2001, ce palace, grâce à lui, regagnera sa 2ème étoile au Michelin (perdue en 1981).

Sa passion et son grand professionnalisme sont récompensés par l’ultime consécration la 3ème étoile Michelin en 2009 pour le restaurant l’Epicure du Bristol. Eric Fréchon a des étoiles plein la tête, mais il partage cette récompense avec toutes ses équipes.

Devenu un grand chef, il reste lui-même et continue de mettre un point d’honneur à défendre la cuisine française. Sa signature : perfectionnisme, cuisine raffinée, authentique et innovante. Chez lui, on aime déguster et  bien manger. Pas autre chose.

Il le dit lui-même «  j’aime cuisiner et surtout les produits français. J’aime ma Normandie et je me concentre sur les produits que je connais. »  Le style d’Eric Fréchon se distingue par le « classique revisité » : simplicité, respect des saveurs et créativité.

En 2008, le Chef de l’Etat , Nicolas Sarkozy vient à lui. L’ Epicure est situé en face de l’Elysée . A ce titre, il devient le chef préféré de Nicolas Sarkozy qui d’ailleurs lui remet la légion d’honneur.

Son destin, sa route le mène dans des endroits où sa marque de fabrique est appréciée.

Son parcours  ne faiblit  pas  si l’on tient compte de ses « promotions gastronomiques ». Il est sollicité de part et d’autres. Opéra National de Bordeaux, préparation du déjeuner, Palace Hôtel  à Tokyo, promotions gastronomiques, Château de Fontainebleau - dîner caritatif, Greenhouse Restaurant à Londres- dîner à quatre mains unique,  Fullerton Bay Hôtel à Singapour- dîner de charité.
Sans oublier, sa participation en tant que jury d’exception au « Challenge Culinaire du Président de la République» et sa prestation aux côtés  de Stéphane d’Aboville à Paris au Mini Palais.

Et tout dernièrement à  Paris,  ouverture courant septembre 2013, du « Lazare » style brasserie. "Un chef étoilé à quai"  écrira  la Presse parisienne. Lieu convivial et familial qui sent bon la Normandie. Eric Fréchon  prend le pari de rendre la cuisine plus accessible.

Si ce grand chef vous a séduit, si vous avez envie de faire connaissance avec sa cuisine, alors sachez qu’Eric Fréchon à sa boutique en ligne et son site. Nombreux sont les livres culinaires qu’il a conçus pour que chacun puisse dire «  moi aussi, je reçois comme un chef ! ».


Sa collection « Un Chef dans ma cuisine » bien loin du jargon des grandes cuisines, vous séduira par sa simplicité, la rapidité et le coût des recettes. Car cuisiner et recevoir, aujourd’hui c’est possible sans se ruiner. C’est Monsieur Eric Fréchon qui le dit et qui l'écrit.

Ci-après, quelques titres des ouvrages culinaires que vous trouverez à la vente.

Un Chef pour recevoir chez soi – Editions Solar – 2010
Un Chef dans ma cuisine – « Les Apéros » - «  Les Clafoutis » - « Les Œufs » - «  Les Soupes » . Editions Solar- 2012-2013-

Si vous ne connaissiez pas ce grand Chef de la cuisine française, à la lecture de cet article, il n’aura plus de secret pour vous.  Ce grand Monsieur représente la gastronomie française et la Normandie avec ses traditions culinaires.  Si sa notoriété n’est plus à  « faire »  son parcours et sa réussite  sont à faire connaître. Un excellent modèle de réussite pour les jeunes qui ont à cœur de se lancer dans ces métiers dits « de bouche ».  Article à partager.

Pour encore plus d'infos , cliquez sur ce lien :  http://www.eric-frechon.com



Restaurant très bien situé à Paris St Lazare- Très bon accueil-
Recommandation : le dimanche, le déjeuner Grand-mère 
simple mais beaucoup de saveur . 
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6 octobre 2013

ESCALE LITTERAIRE

Notre Choix du  moment 



                      
HECTOR  MALOT Ecrivain Normand 1830-1907   

Hector-Henri Malot dit Hector Malot, né le 20 mai 1830 à La Bouille (Seine-Maritime), non loin de Rouen, et décédé le 18 juillet 1907 à Fontenay-sous-Bois (alors dans le département de la Seine), est un romancier français

Hector Malot est à la tête d'une œuvre importante : une soixantaine de romans. Les plus connus aujourd'hui sont ses romans pour enfants : Romain Kalbris, Sans Famille, En Famille. Un autre roman pour enfants est paru à titre posthume, intitulé : Le Mousse.

Le reste de son œuvre est composée de romans pour les adultes. S'ils sont oubliés aujourd'hui, ils connurent de son vivant et jusque dans les années 1930, un succès certain. Ils furent traduits dans de nombreuses langues : anglais, allemand, italien, américain, hollandais, hongrois.... En France, ils parurent en feuilletons dans des journaux comme Le Siècle et Le Temps. Cinq de ces romans sont réédités de nos jours : Un Miracle, Complices, Baccara, Un Beau-Frère et Le Roman de mes Romans (ouvrage rédigé à la fin de sa carrière, qui détaille les conditions d'écriture de ses différents romans).

Son œuvre s'inscrit dans la veine réaliste. À l'instar d'Honoré de Balzac, il a voulu représenter la société contemporaine : Paris et la province, les différentes classes sociales, et plus particulièrement la bourgeoisie. Comme son prédécesseur, il brosse des types. Dans Le Roman de mes Romans, il se réclame de Stendhal, reprenant la métaphore du miroir pour caractériser ses romans.

Toutefois il fut critiqué — par Émile Zola notamment — pour la prédominance qu'il accorde au récit. Certains ont dénoncé également la prégnance des bons sentiments.

Hommage-  Le Saviez-vous ?
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Un romancier à découvrir,  re-découvrir, à faire connaître aux jeunes, comme aux  moins jeunes. Nous vous recommandons l’ouvrage suivant d’Hector Malot : « Complices » Romans pour les adultes réédité par la Cie Petit à Petit-
A mettre dans la catégorie des intrigues policières. L’histoire est écrite comme une pièce de théatre , avec des rôles pour chacuns des personnages. Rebondissements, suspense, mensonges, amour et une complicité démesurée. 
Ce roman date de 1898, mais il pourrait rivaliser aujourd'hui sans problème avec Michel Bussi par exemple .  Un agréable moment de lecture à partager.

Pour encore plus d’infos : http://www.hector-malot.org

Bac à livres de l' Amicale